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Pays de la glace et de feu, l’Islande, île volcanique, possède un des plus beaux paysages et une des plus belles lumières de notre planète, au milieu desquels une faune unique se laisse observer, le plus souvent dans des conditions exceptionnelles.
Il existe peu d’endroits en Europe où il est possible de s’approcher d’aussi près de colonies d’oiseaux, sans les déranger. Les macareux moines sont sans conteste les vedettes des falaises islandaises.
Nous avons pensé ce voyage ornithologie et nature également pour les photographes, qui seront comblés avec l’accès à des sites prestigieux, des distances d’observations remarquables et un rythme de voyage qui correspond à la fois au temps nécessaire à la pratique photographique et à l’observation de la faune.
Ce séjour est divisé en deux, il est possible de faire l’itinéraire dans son entier ou, si vous ne disposez pas du temps nécessaire, de participer à la première ou à la deuxième moitié du voyage, en repartant ou en rejoignant le groupe en avion, en milieu de parcours à Isafjördur.
Reykjavik (Google Map)
Reykjavik (Google Map)
A votre arrivée en Islande, vous suivez les instructions préalablement données, pour retrouver votre guide et le groupe. Départ en direction de l’Ouest, après avoir contourné le Fjord des Baleines, la route avant d’atteindre la base de la péninsule du Snæfellsnes, traverse une grande zone marécageuse et de grandes grèves où on peut observer d’innombrables oiseaux : limicoles, canards, plongeons… A l’extrémité de la pointe, si le ciel est sans nuage on peut apercevoir le célèbre volcan Snæfellsjökull, le volcan où pénètrent les héros du voyage au centre de la terre de J .Verne. La cote nord est découpée de nombreux petit fjords dont certains abritent d’actif petits ports de pêche colorés où l’on peut observer plusieurs espèces de goéland dont le Goéland bourgmestre. Nuit dans le jolie petit port de Stykkisholmur.
Les eaux peu profondes de la grande baie de Breiðafjörður sont brassées par de forts courants de marée. Parsemé de milliers d’îles et d’îlots, riche en nourriture le Breiðafjord déborde de vie : pygargue à queue blanche, macareux moines, grand cormoran, cormoran huppe, phoque commun, phoque gris. En bateau nous gagnons le jolie petite île de Flatey et son vieux village préservé. Balade déambulatoire dans ce petit paradis, sanctuaire des guillemots à miroir, oiseaux peu farouches qui nichent dans les endroits les plus incongrus : vieux tracteurs, pneus, granges…
Depuis Hænuvík « la baie de la poule » en passant par Hvallátur « là où les baleines mettent bas » notre destination finale est la falaise de Látrabjarg. Observations de l’immense falaise de Látrabjarg, considérée comme la plus grande falaise à oiseaux de mer, de l’hémisphère nord. Véritable crise du logement ici cohabitent macareux moine, Pétrel fulmars, Guillemots de Troïl et de Brunnich, Pingouin Torda, Goéland bourgmestre, Mouette tridactyle. Sous le phare on peut observer, en plongé une colonie de grands phoques gris nageant dans des vasques d’eau verte ou se reposant sur le varech des récifs.
17 kms de falaises et plusieurs millions d’oiseaux plus loin, le paysage plonge dans une jolie crique, que n’aurait pas renié Robinson, et s’achève sur le sable cuivré de la baie de Rauðasandur. Alors que l’Islande nous a habitué aux plages de sable noir, ici, curieusement, dans le Far West de la plus grande île volcanique du monde, le sable est clair et la mer y prend des nuances tropicales. Sable de coquillages allant du plus parfait gris clair comme à Kolsvík, à l’orange foncé comme ici à Rauðasandur (sable rouge). Là se prélassent les seuls baigneurs du coin : les phoques gris et des phoque veaux marins. Au large, vers le sud, se dresse le grand volcan enneigé solitaire du Snæfellsjökull que nous avons contourné trois jours auparavant. Ce Fuji Yama de l’Islande était un point de repère important pour les long bateaux des vikings qui naviguaient entre le Groenland et l’Islande.
La route franchit vers le sud de hauts plateaux désolés de roches éclatée, encore en partie enneigés puis contourne de profonds fjords ramifiés que dominent d’impressionnantes montagnes abruptes de basalte stratifié pour franchir de nouveau, d’autres cols. Visite de la chute en voile de Dynjandi, une des plus belle et gracieuse parmi les grandes chutes d’Islande. Nous atteignons dans la soirée le grand fjord de Ísafjörður et la petite ville de pêche du même nom avec ses vieux entrepôts en bois goudronnés.
Nous nous rendons jusqu’à une grande colonie de sternes au milieux des entrepôts du port de Bolungarvik, puis, par une route de montagne, nous gagnons la bucolique vallée isolée de Skálavik qui s’ouvre sur l’océan. Dans la rivière se rassemble de grands groupes de garrots arlequin qui sont là pour la parade de la dernière chance.
Pour les participants du 1er séjour, vol de Ísafjörður pour Reykjavik dans la soirée ou le lendemain matin. Pour les participants du 2e séjour, arrivée à Ísafjörður dans la soirée ou tôt le lendemain matin par un vol domestique depuis Reykjavik.
Départ de Isafjördur. De grands paysages se succèdent ouverts sur le large ou s’encastrant jusqu’au fond de fjords plus petits. Nous longerons de nombreux fjords, tous plus beaux les uns que les autres, avec la possibilité d’admirer quantité d’oiseaux, dont des groupes d’eider qui se suivent en file indienne, le long des côtes. Peut être également un eider à tête grise ? Un aigle pygargue ? Là encore, plusieurs groupes de phoques se prélassent sur les rochers et le varech à quelques mètres du rivage.
Nous descendons maintenant vers le sud par un haut plateau minéral désertique où l’on peut observer des Hareldes boréales sur de petits lacs, bordés de congères. Nous redescendrons vers le fond de la vallée de Breidafjörður pour atteindre la campagne de Reykhólar » les collines fumantes » où l’eau chaude coule en abondance.
Nous nous trouvons au coeur d’une magnifique réserve ornithologique sur les marais qui bordent la baie de Breiðafjörður. On y rencontre nombre d’espèces de limicoles, d’anatidés, mais aussi et surtout de nombreux Plongeons catamarins et de Grèbes esclavon. Il n’est pas rare d’observer un hibou des marais ou un pygargue se faire houspiller par le peuple de ces marécages.
Nous descendons maintenant vers le Sud à travers de belles campagnes. Dernières observations sur le Gilsfjörður avant de rejoindre la route circulaire N°1 et un début de trafic relatif. Arrivée en milieu d’après midi à Reykjavik pour s’imprégner de la petite capitale islandaise qui offre une ambiance décontractée et originale. Vous avez quelques heures pour profiter d’excellents coffee shops, de belles librairies, pourquoi pas prendre le temps de visiter un ou deux musées et galeries d’art, d’extraordinaire piscines en plein air sans oublier la bouillonnante vie nocturne (sans nuit).